L’ECODIAG Solution de transition écologique au secours des usagers pour les ZFE

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L’ECODIAG®, solution de transition écologique au secours des usagers pour les ZFE.

Préambule 

En 2015, suite à une étude cofinancée par l’ADEME et menée auprès de L’IFSTTAR nous avons porté à l’attention du Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires une réflexion portant sur l’impact incroyablement positif de la maintenance sur la pollution émise par le parc roulant thermique qui est et restera encore longtemps majoritaire durant cette transition énergétique.

Nous partons d’une idée simple. Malgré l’avènement de l’électronique embarquée, un véhicule n’est pas un « ordinateur », c’est une « machine thermique » au final comme une chaudière, qu’il convient de mesurer chaque année afin de prodiguer des gestes d’Ecomaintenance­® visant à maintenir son efficacité énergétique. La solution pour une maintenance éco-responsable est l’usage d’un analyseur de combustion 5 gaz (O2, CO2, CO, HC, NOx) qui permet de vérifier que le moteur est à l’optimum de ses capacités thermodynamiques.

A l’instar d’une « prise de sang » pour le corps humain, l’analyse 5 gaz permet de vérifier l’efficacité énergétique (le rendement) et donc « la bonne santé » d’un moteur. Ce que ne font pas les outils de diagnostic électronique.

Paradoxe

Une voiture Euro 5 plus récente sans maintenance peut polluer plus qu’une voiture Euro 4 bien entretenue !

Explication : Petits trajets, entretiens négligés, embouteillages… ternissent le brio d’une mécanique pourtant bien née. Des dérives moteurs (encrassements, etc.) s’installent à l’insu du conducteur qui s’habitue à la baisse de rendement de sa voiture. L’automobiliste compense alors en accélérant plus (hausse de CO2) pour rouler à la même vitesse.

Ces dérives fonctionnelles n’allument pas forcément le voyant moteur des usagers, elles sont donc invisibles à l’outil de diagnostic communément appelé « valise » électronique et ne sont pas signalées à l’usager durant son entretien. Les outils de diagnostic électronique restent aveugles sur des dérives mécaniques dites « carbonées » qui coûtent si chers aux usagers.

TECHNIQUE : Nous disposons d’une base de données unique en Europe qui démontrent une grande disparité de pollution moteur pour un même modèle, suivant son usage et son taux d’encrassement.

 

Solution l’article 65 de la loi de transition énergétiques : malheureusement sans décret d’application…

« Le contrôle des émissions de polluants atmosphériques et des particules fines émanant de l’échappement des véhicules particuliers ou utilitaires légers est renforcé lors du contrôle technique. Le contrôle des émissions de particules fines issues de l’abrasion est renforcé dès lors que les moyens techniques seront disponibles.

Ce contrôle porte sur les niveaux d’émissions de monoxyde de carbone (CO), d’hydrocarbures imbrûlés (HC), d’oxydes d’azote (NOx), de dioxyde de carbone (CO2) et d’oxygène (O2) ainsi que de particules fines et permet de vérifier que le moteur est à l’optimum de ses capacités thermodynamiques. Les modalités d’application du présent article sont précisées par décret avant le 1er janvier 2017. »

État des lieux de la filière Contrôle Technique :

L’intégralité des centres de Contrôle Technique disposent déjà d’analyseurs 4 gaz (O2, CO2, CO, HC) pourvus d’une option 5ème gaz (NOx) indispensable mais non activée. De plus, ces équipements ne sont utilisés que pour le contrôle des moteurs essence et malheureusement pas des diesels ! Ces outils sont donc sous-exploités pour vérifier les capacités thermodynamiques des moteurs.

Le pourquoi ? : La non-application de la loi est due à une mésentente technique datant de 2016 sur la méthode mesurant les NOx. La discorde provenait des équipementiers fournisseurs d’analyseurs de gaz au Contrôle Technique. En effet, 2 équipementiers ont tenté d’imposer, la mesure 5 gaz certes décrite dans la loi, mais pratiquée « sur des bancs à rouleaux » extrêmement coûteux que la filière ne pouvait se payer. Outre l’aspect financier, s’ajoutait aussi l’inconnu technologique. Bref, cette division a largement perturbé la vision que pouvait avoir la DGEC pour appliquer des seuils limites de gaz polluants. Pour compliquer la situation, des essais très mal conduits n’ont pas aidé la DGEC à y voir clair et la responsable de l’époque a donc reportée le choix de la méthode à 2022.

Aujourd’hui, de nombreux pays Européens ont avancé sur la méthode de mesure de NOx originale dite « statique » accessible financièrement et techniquement pour les réseaux de Contrôle Technique. Cette mesure facile permet un relais essentiel avec la filière après-vente pour des opérations de d’Ecomaintenance­® correctives telles que des nettoyages moteur curatifs permettant une décarbonation. Ces opérations s’inscrivant dans le cadre des actions du plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques…

Regain énergétique consécutif à des opération d’Ecomaintenance sur moteur chargé en dépôts de carbone (encrassé)

Exemple courant avant/après d’un moteur chargé en dépôts de carbone sur les circuits d’admission d’air

La filière après-vente prête mais toujours en attente…

La filière de la Distribution / Réparation indépendante est significative (40 000 entreprises – 180 000 personnes – Distributeurs – Plateformes techniques – Garages – Centres Auto – Spécialistes de la réparation rapide…)

En vue de l’application de la Loi de Transition Énergétique, de nombreux réseaux d’entretien (Norauto, Auto Distribution, Feu Vert, Speedy, etc.), conscients de leur éco-responsabilité, ont initié des plans d’embauche de techniciens et ont massivement investi dans des analyseurs 5 gaz (O2, CO2, CO, HC, NOx) afin de pratiquer une Ecomaintenance® visant un « verdissement » du parc roulant factuellement important le temps de la transition vers de nouvelles technologies.

Face à la problématique de la qualité de l’air et l’arrivée des ZFE, la filière s’attendait à la mise en place d’une sorte de bilan-mesure Ecodiagnostic 5 gaz permettant la délivrance d’une vignette dérogatoire et temporaire d’1 an renouvelable 2 fois permettant potentiellement l’accès en ZFE aux personnes ayant eu recours à une maintenance énergétique de leur moteur. Ces véhicules retrouveraient l’optimum de leur capacités thermodynamiques, telle que le prévoit la loi…